DABA, L’ENFANT QUI N’AIMAIT PAS L’ÉCOLE
Auteur : Salim Hatubou
Adaptation et mise en scène :
Jean Claude Leportier
Création des marionnettes : Catherine Kremer
Interprète : Soumette Ahmed et Thomas Breant
Coproduction : CCAC-Mavuna (Centre de Création Artistique et Culturel), Compagnie Coatimundi, Compagnie Stratagème
Soutien : Création soutenue par la DAC Mayotte, le ministère des Outre-mer, le ministère de la Culture, l'ambassade de France aux Comores, l’hôtel Jardin de la paix, Nextez Solution et Graphica Comores
Accueil en résidence : CCAC-Mavuna, Alliance française de Moroni, Centre Réalto à Chateaurenard.
DURÉE
50 min
PUBLIC
5 ans et plus
LE SPECTACLE
Daba (l’idiot) refuse catégoriquement d'aller à l'école.
Livré à lui-même, il ne fait que des bêtises et devient de plus en plus idiot. Après la dernière et la plus grosse de ses bêtises,
il demande finalement à sa maman de l'emmener à l'école.
UNE FORME ET UN STYLE
Tout d’abord c’est la première création jeune Public et d’utilisation de marionnette pour la compagnie.
Il y a eu la proposition de Soumette de monter un conte traditionnel de Salim Hatubou comme hommage à cet auteur comorien récemment disparu. Ensuite l’envie d’utiliser des marionnettes pour incarner les différents personnages du conte et créer un précédent aux Comores où cette expression n’existe pas. L’envie de s’adresser à un public jeune. L’envie de travailler avec une figure symbolique comme Daba qui signifie « idiot » dans la langue de l’archipel. La décision de monter un spectacle qui puisse se jouer partout, dans des salles équipées, mais aussi dans des lieux très simples ou même en extérieur. La nécessité de transporter par avion un matériel scénique léger et peu encombrant. La distribution à deux acteurs : Soumette et Thomas avec leur relation de connivence déjà existante. Les marionnettes doivent être manipulées, mais les deux acteurs marionnettistes n’ont au total que quatre mains, il fallait donc construire des scènes qui permettent de faire exister les 9 personnages en jeu. C’est donc sur la dextérité de Soumette et Thomas qu’est construit le spectacle. A la fois acteurs, conteurs et marionnettistes, ils passent agilement d’une fonction à l’autre. Le tissage des styles de jeu fait la caractéristique et la qualité de ce spectacle et l’inscrit délibérément dans une modernité théâtrale. Il doit néanmoins paraître simple et évident pour un public qui n’a pas l’habitude du théâtre et encore moins du jeu de marionnettes.